Naturellement résistante, la valériane est une plante vivace de la famille des valérianacées qui se développe en général parfaitement dans les sols secs, calcaires ou rocailleux. Malgré l’existence de nombreuses espèces à l’état sauvage, il faut savoir que seules quelques unes d’entre elles font l’objet d’une culture au jardin. Étonnement facile à entretenir, la valériane ne requiert aucun soin dès lors qu’elle est mise en terre.
Habituellement destinée aux jardins de rocaille, aux plates-bandes ou aux massifs, la valériane est une plante extrêmement florifère que l’on apprécie pour sa grande résistance et sa multiplication facile. Utilisée en infusion pour ses propriétés apaisantes, cette petite plante ornementale ne fait guère plus de 60 centimètres après avoir finalement achevé sa croissance et atteint sa taille maximale. Parmi les nombreuses espèces de valériane qu’il est possible de dénombrer, il est utile de savoir que la seule variété que l’on retrouve dans les jardins est la centranthus ruber. Généralement rouges, blanches ou mauves, les fleurs délicatement parfumées de cette espèce très répandue apparaissent dès que le printemps s’installe pour disparaître lorsque l’été touche à sa fin. Néanmoins, il est intéressant de noter qu’en dehors de cette variété également connue sous le nom de valériane rouge, une autre espèce appartenant au genre Polemonium est quelques fois cultivée dans les jardins où les conditions sont moins rudes. Reconnaissable à ses belles inflorescences d’un bleu profond, cette espèce est quant à elle plus connue sous le nom de polémoine bleue ou valériane grecque. Avant d’entreprendre la culture de la centranthus ruber, il est fondamental de choisir un endroit approprié aux besoins de la plante, sachant que celle-ci pousse normalement beaucoup mieux dans les endroits secs et retirés. Pour mieux faire ressortir la couleur de son feuillage et de ses inflorescences, il est conseillé d’associer la valériane à des plantes alpines ou crucifères. Celles-ci sont adaptées aux mêmes types de sol, tels que la digitale et l’alysse par exemple.
Pour bien cultiver la valériane, il est important de choisir une terre neutre et bien sèche qui soit légèrement calcaire. Dans cette mesure, il vous sera tout-à-fait possible de faire pousser vos plants de valériane dans de la rocaille ou de petits murs en pierre sèche. Néanmoins, il est vital de s’assurer que la terre soit bien drainée et toujours très sèche car lorsque ces conditions ne sont pas réunies, la valériane ne peut alors grandir et fleurir. En ce qui concerne la période de plantation, attendez préférablement l’automne ou le printemps et privilégiez alors une exposition bien ensoleillée. Optez pour de la valériane vendue en godet chez les pépiniéristes que vous détacherez délicatement de leur petit conteneur avant de mettre les mottes en terre. Si vous avez choisi une culture en rocaille, remuez bien la terre pour l’aérer et arrosez légèrement une fois la mise en place terminée pour vous assurer que les racines adhéreront bien au sol.
hautUne fois votre valériane mise en terre, il sera inutile de beaucoup vous en occuper dans la mesure où cette plante naturellement résistante n’apprécie ni les arrosages ni les entretiens excessifs. En conséquence, la valériane ne demandera aucun apport particulier en eau et aucun soin spécifique en termes d’amendement de la terre. Cependant, il s’avère parfois utile d’éclaircir la touffe dès l’apparition du printemps pour permettre à la plante de bien respirer et de mieux fleurir. Habituée aux conditions extrêmes, la valériane ne devra guère être protégée du froid ou du vent pendant l’hiver. En outre, il est également intéressant de noter que cette belle plante florifère n’est quasiment jamais victime de maladies ou de parasites. Enfin, en ce qui concerne la multiplication, il faut savoir que la valériane se reproduit en général naturellement, sans qu’il soit nécessaire de procéder à une opération particulière pour obtenir de nouvelles touffes.